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The Unknown, I et II, c’est à propos de ce que l’on ne peut pas voir, de ce qu’il pourrait se trouver aux bords de l’horizon. On ne peut pas vraiment être sûr de ce qu’il s’y passe, juste spéculer sur ce que l’on connaît déjà. La brume est une possibilité d’un endroit autre, pendant un instant. Comme un nuage, un ensemble de micro-particules d’eau, qui ont traversé tout espaces sans frontières ni murs.

Toutes ces particules pourraient être à la fois partout et nul part, portant en elles toutes les particularités des sols traversés. L’eau est en mouvement constant, portant tant de voix dans son flux, toujours la même, cependant à chaque fois subtilement différente. La voix du sol comme des particules, non pas une mais plusieurs, toutes arrêtées dans l’espace-temps, saisies d’un moment clef de leur progressions. Ce bourdonnement qui fait lieu, qui ici sont collectées les traces d’un premier, et d’un dernier séjour dans cet espace.

The Unknown, First stay. Printed photography, sound 10m46. 2017/18.
About what we can't see, what could be on the unknown horizon. At last, we can't be really sure of what is out of our reach, we can just wonder about what we already know. The mist is like a furtive possibility of something else, at least during a short instant. It's like a cloud, a set of micro particles of water, that traveled in every place, with no strain of borders or walls.
 
Every particle could be from everywhere and from nowhere in the same time, touched by so many grounds, so many individuals, and brought with it traces of everything. Water is the ultimate traveler. With so many voices in it's flow, every time the same, but different. A cloud of voices, that is not one but many, each frozen in different states in it's path.

The Unknown, First stay. Printed photography, sound 10m46. 2017/18.
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