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Mon travail, c’est une somme d’outils pour atteindre un lieu. Un espace entre deux zones déjà définies, à géométries variables. Il s’engage de façon similaire à un reporter photo, à cartographier mes interrogations, poser des questions sans en chercher de réponses. Le récit et l’écrit sont à la base de mes formes, qui se reposent plus largement sur un principe de collection, de matériaux picturaux, sonores, d’archives ou d’enregistrements.

L’enquête, c’est la recherche d’un/du/des seuil/s, et leurs diverses apparences. C’est possiblement un zoom sur la ligne entre deux formes, le temps d’attente dans les trains et le temps de chargement du réseau internet.
 

Je m’intéresse à investir les transitions, aux états pas encore totalement définis, qui interviennent lors d’un changement de nature sociale, géographique ou temporelle. Je m’interroge essentiellement sur l’état de suspension.

 

Tous médiums peuvent me permettre d’arriver à mes fins, les outils numériques, de l’image et du son me permettent plus de liberté, sur des plans formels physiques ou virtuels. J’aime la transversalité des pratiques et des techniques, qui me permettent de passer d’un espace à un autre, de l’espace du récit à celui de la monstration ou de l’espace de fiction à l’espace physique. J’aime les parallèles narratifs, et je travaille par corpus, comme celui avec lesquels je suis engagée actuellement, sur la physicalité de l’attente et sur la réappropriation de mes archives familiales.

 

Ce terme, de réappropriation, est actuellement très important dans mes recherches, car il est toujours question, de façon détournée ou plus directe, de reprendre pied sur ses objets identitaires personnels par l’occupation des interstices.

 

Video interview for the Mondes Multiples Festival, organised  the art centre l'Antrepeaux, in Bourges: Link

Video interview for the collective exhibition "La Relève: Habiter", at the Château de Servières in Marseille, organised by Plateforme Parallèle: Link

 

  

I consider my researches as tools to reach a place. A space between two areas already defined, with everchanging geometry. It present itself like a photo-reporter, mapping my interrogations, asking questions without searching any answers. The narrative is often at the roots of my works, laying on a process of collecting materials, pictures, sounds, archives or recordings.
 

The quest, is about searching a/the/ threshold(s) and their multiple appearances. It's possibly a zoom on the line between two shapes, the waiting time in the trains and the loading time of the internet network. I want to inhabit the transitions, the not-totaly defined states, stepping in when a change is taking place, of social, geographic, or time based nature. I essentially question the suspended state.

 

All medias allows me to reach my ends, however I feel more confortable to express my researches through digital tools and time based media as it enables me more freedom, on the physical or on the digital plane. I like to maintain a practice and technique transversality in the way I create my shapes, as I learn a lot from it. It also allows me to go through a space of fiction, and at the end of it reach the state where my ideas are shaping up enough to show them.
 

I'm thinking my artworks together as wholes, as corpus, like the ones I'm currently working on, on the waiting time and reclaiming the stories behind my family archives. "Reclaim" is actually an important word in my work, because it is always about, in one way or another, to reach out on the cultural objects I rely on, by inhabiting the gaps. 

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